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en île de France

Le château de Fontainebleau, résidence royale composée de 1 500 pièces et de quelques musées, vous promet de vivre une évasion culturelle grandiose.

Depuis le Moyen ge et durant 800 ans, les rois de France viennent séjourner dans cette localité. C’est au XVIe siècle sous le règne de François Ier que le château est transformé en un palais confortable et raffiné selon les canons de la Renaissance. Naturellement, s’ensuivent plusieurs phases d’agrandissements ou de transformations répondant aux souhaits d’Henri IV, de Louis XIII, de Louis XIV, puis de Napoléon Ier. Après les épisodes révolutionnaires, ce dernier restaure l’édifice endommagé afin de pouvoir y demeurer ponctuellement, et ce, jusqu’à son abdication en 1814.

Aujourd’hui, le château de Fontainebleau accueille en son sein des pièces renommées. Après avoir franchi la cour d’Honneur, vous découvrez notamment le fameux escalier en Fer-à-Cheval, la Galerie François Ier, la salle de bal et celle du trône de l’Empereur. S’ajoute à tous ces joyaux aux décors somptueux, l’emblématique salle du jeu de paume. Bâtie en 1601, puis rénovée en 1732 des suites d’un incendie, elle demeure toujours en fonction. À ce titre, il s’agit de l’une des dernières salles historiques au monde !

Alors, dans ce haut lieu fort divertissant, êtes-vous prêt à rejoindre la cour des grands ? Nous, on vous y attend !

Le château de Versailles est LE fleuron du patrimoine français par excellence ! Celui-là même qui reflète le raffinement, le faste et l’opulence et qui attire aujourd’hui des millions de visiteurs par an.

À l’origine du domaine ? Le pavillon de chasse du roi Louis XIII transformé dès le XVIIe siècle en un magnifique palais par son divin successeur. L’objectif de Louis XIV est double : s’installer définitivement à Versailles tout en éblouissant l’Europe toute entière. Pour ce faire, le Roi-Soleil s’entoure des plus grands professionnels tels que Jules Hardouin-Mansart, Louis Le Vau, André Le Nôtre et Charles Le Brun.

À noter que ces trois derniers représentent les meilleurs artistes de leur temps. Respectivement architecte, paysagiste et peintre, ils sont dépêchés par le monarque pour bâtir Versailles en s’inspirant directement de leur création antérieure : le château de Vaux-le-Vicomte. En Seine-et-Marne, cette demeure fastueuse, commandée par le surintendant des finances Nicolas Fouquet, impressionne durablement Louis XIV qui se sent alors égalé. Une raison suffisante pour faire arrêter celui qu’il considère être son rival et faire construire à son tour un palais qui soit synonyme de démesure.

Composé de 2 300 pièces, l’édifice est en effet un monumental puzzle architectural. Vous y contemplez des enfilades de salles décorées en grande pompe, qu’il s’agisse d’espaces intimes ou de représentation. De tous, la Galerie des glaces faite de 357 miroirs et longue de 70 mètres est le plus connu. Un lieu pratique pour organiser de nobles festivités ou, à l’inverse, des petites sorties ludiques entre collègues de travail. N’est-il pas ? Quoi qu’il en soit, à la cour du roi, vous devez jouer le jeu et suivre les règles…

Ça tombe bien ! CBR Team Building vous offre l’opportunité d’enquêter dans ce lieu prestigieux à travers ses rallyes culturels indoor.

À l’est de la capitale, le bois de Vincennes qui s’étend sur 995 hectares est le plus grand espace vert parisien. Pourtant, en y regardant de plus près, ce parc est en réalité un « petit » vestige de la grande ceinture forestière encerclant Lutèce durant l’Antiquité.

Situé à proximité immédiate du château de Vincennes, le bois constitue depuis le XIe siècle, une indéniable ressource pour… la pratique des chasses royales (encore une fois !) En témoigne la présence de l’Allée royale, ancien tracé d’époque conservé de nos jours sous la forme d’un grand pré.

À l’égal de son homologue occidental, le bois de Vincennes est un immense lieu végétalisé offrant une palette de paysages, d’activités et d’ambiances. Aux zones de prairies et de massifs forestiers s’ajoutent quelques lacs — Daumesnil, Gravelle, Minimes, Saint-Mandé — comportant, pour la majorité d’entre eux, des îlots. Sensiblement répartis aux « quatre coins » du parc urbain, ces zones humides concentrent des infrastructures récréatives et culturelles.

À titre d’exemples, figurent la Bibliothèque Nature, la Maison Paris Nature, mais aussi des étendues de plein air. Parmi elles, le jardin d’Agronomie tropicale, l’Arboretum, le zoo ou encore la ferme de Paris. Tout autant d’espaces dédiés à la découverte, à la sensibilisation et à la préservation de la biodiversité. Un environnement sain qui profite également aux sportifs néophytes !

Grâce aux différents complexes, ces derniers peuvent effectivement pratiquer des sports et des loisirs variés : jeu de boules, équitation, football, rugby, tennis, tir à l’arc… De quoi maintenir la forme physique en plus des quatre circuits sportifs intégrés au sein du parc. Pour vous, c’est l’occasion idéale de vous fondre dans le décor et de relever nos challenges ludico-sportifs en équipe !

Parcs du nord de la Seine

Les Buttes-Chaumont

Aux Buttes-Chaumont, l’ambiance est à la tranquillité. Et la vie de quartier à la fois bourgeoise et villageoise s’organise autour du célèbre parc homonyme…

Perché sur les hauteurs d’une colline autrefois nommée « mont chauve », le lieu est, sous Philippe Le Bel, exploité en carrière de gypse. Vous connaissez ? Cette roche sédimentaire possède des propriétés naturelles remarquables ! Enduit sur les façades des habitations parisiennes, ce matériau permet de les protéger du feu, en prime d’être un bon isolant thermique. Mais à force d’extraction, le site présente de plus en plus de cavités. Un véritable gruyère qui se transforme progressivement en repère de luxe pour les malfaiteurs, mais en endroit malfamé pour les habitants.

Il faut attendre le XIXe siècle pour que les lieux soient aménagés en parc artificiel. Et cette fois-ci, exit l’idée des jardins à la française et place à une atmosphère plus romantique grâce aux espaces verts reflétant la campagne. Au parc des Buttes-Chaumont, les paysages sont variés et surprenants : une grande diversité d’essences arboricoles indigènes et exotiques cohabite avec plusieurs ruisseaux et un superbe lac. Ce dernier comporte une île faite d’un énorme rocher en haut duquel trône un petit belvédère en forme de temple romain. Et ce n’est pas tout ! Le clou du spectacle est assuré par une cascade de 32 mètres tombant dans une grotte aux stalactites artificielles. Ici, l’effet féerique est 100% garanti !

Le jardin des Tuileries

Dans l’Ouest parisien, au pied du Louvre, retrouvez le jardin des Tuileries, ce chef d’œuvre classique qui accueille en son sein le musée de l’Orangerie. Ici, il faut remonter en 1564, date à laquelle Catherine de Médicis ordonne l’aménagement de cet espace. Sa volonté est d’agrémenter le palais des Tuileries, aujourd’hui détruit.

Comme nombre de jardins urbains, celui des Tuileries n’échappe pas à la règle : il est remodelé au gré des modes et donc, des époques. À l’origine, ce parc à l’italienne comporte des fontaines, un labyrinthe, une grotte ainsi qu’une ménagerie. Plus tard, sous Henri IV, une orangerie et une serre font à leur tour leur entrée. Puis, en 1664, Colbert charge Le Nôtre (eh oui, encore lui !) de faire de ces espaces, un chef-d’œuvre classique. Normalement, à ce stade de votre lecture, vous comprenez tout de suite son projet…

En effet, selon les principes des jardins à la française, le paysagiste de la cour du roi propose une organisation des jardins très structurée. Ainsi, il crée la perspective de l’allée centrale, aménage des parterres et des rampes géométriques, creuse de grands bassins et intègre des terrasses. Parmi elles, celle du Bord de l’Eau vous promet une belle promenade le long de la Seine.

Le parc de la Villette

Dans le quartier du même nom, le parc de la Villette représente un véritable écrin de verdure pour nombre d’édifices culturels ayant élu résidence. Car, à l’emplacement des anciens abattoirs de Paris, vous trouvez désormais la Philharmonie, la Géode ou encore la Cité des Sciences et de l’Industrie baignant dans des douves. C’est fort original ! Mais ces eaux-là ne sont pas les seules à animer ces lieux paisibles puisque le parc est également bordé par le canal Saint-Martin et traversé en deux par celui de l’Ourcq.

De part et d’autre de ce cours d’eau, figurent des parcelles verdoyantes où se mêlent aires de jeu, prairies et jardins thématiques aux univers poétiques et hétéroclites. Appréciez par vous-même quelques noms donnés à ces jardinets : « des dessins », « du dragon », « des frayeurs enfantines », « des îles », « des miroirs », « des ombres », « des voltiges » …

Jardins parisiens au sud de la Seine

Le jardin du Luxembourg

À cheval entre le Quartier Latin et Saint-Germain-des-Prés, le jardin du Luxembourg se situe à proximité de prestigieux édifices comme la Sorbonne, l’Odéon et le Panthéon.

Les origines de ce parc remontent en 1612 lorsque Marie de Médicis décide de racheter l’hôtel du duc de Luxembourg ainsi que les terrains aux alentours. Une fois l’acquisition faite, elle fait construire le palais renommé et son jardin. N’étant pas immuable, ce dernier est donc modifié au fil du temps. Chaque tendance apportant sa touche d’élégance.

Lorsque vous flânez dans le jardin du Luxembourg, prêtez attention à ces influences multiculturelles :

• Italienne, avec la fontaine Médicis édifiée au XVIIe siècle.
• Française, avec les lignes et les perspectives harmonieuses.
• Anglaise, avec la présence d’allées serpentines.
• Agricole, avec les cours d’arboriculture et d’apiculture toujours enseignés dans une partie de l’ancienne pépinière.

En plus de ces différentes ambiances, l’identité du parc est assurée par la présence d’un grand bassin octogonal et de plusieurs dizaines de statues datant du XIXe siècle. Tout bien considéré, ce jardin urbain, qui s’apparente à un musée de plein air, est un espace privilégié pour les intellectuels et les sportifs en herbe.

Le jardin des plantes

Au cœur du Quartier Latin et aux côtés du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, le jardin des plantes fait office de superbe conservatoire de l’environnement. Et pour cause, il condense différents espaces aussi jolis qu’instructifs. En ce lieu, vous pouvez arpenter le jardin alpin, le labyrinthe planté de différentes essences rares, les grandes serres en verre et en métal ainsi que la ménagerie. Au jardin des plantes, il est tout à fait possible de voir d’autres espèces appartenant au règne animal.
Concernant les origines du parc, celles-ci remontent au XVIIe siècle avec la création du jardin royal des plantes médicinales et de l’école de botanique, d’histoire naturelle et de pharmacie. S’ensuivent une ouverture des espaces au public en 1640 ainsi qu’un enrichissement des collections avec des spécimens exotiques issus d’expéditions scientifiques. Ce n’est qu’en 1938 que le parc écologique est aménagé. Avec 2 600 variétés de plantes médicinales ou comestibles, vous avez matière à développer vos sens. Et ça tombe bien, car le goût et l’odorat font l’objet de certaines de nos animations sensorielles !

Le jardin botanique

Le jardin botanique est un ensemble de quatre espaces verts dispersés dans Paris. À eux seuls, ils réunissent plus de 15 000 variétés de plantes, réparties sur un total de 70 hectares.

Il s’agit de zones réparties dans ces deux parcs franciliens :

Le bois de Boulogne comportant :

• Le parc de Bagatelle. Constituée au XVIIIe siècle, la roseraie de renommée internationale confère au lieu, une ambiance romantique.
• Le jardin des Serres d’Auteuil. Aménagé en 1898, il est, quant à lui, caractérisé par des paysages tropicaux.

Le bois de Vincennes avec :

• L’arboretum. Créé en 1936, il accueille des arbres provenant de régions tempérées du monde entier.
• Le parc floral. Ouvert en 1969, il valorise la flore régionale d’Île-de-France.